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La FGTB appuie l’action politique du Parti Socialiste. Tout cela au lieu de défendre la création d’emplois et l’augmentation des salaires grâce au Gouvernement fédéral.

« La nouvelle loi de 96 prévoit simplement que nos salaires n’évoluent pas de manière plus élevée que dans nos trois pays voisins », explique Olivier Chastel. « C’est exactement la même démarche que l’ancienne loi de ’96. A la différence près que l’ancienne loi prévoyait des mécanismes de correction en cas de dérapage salarial qui n’étaient pas activés, de sorte qu’il a été constaté qu’un handicap salarial et donc un déficit de compétitivité qui a pu atteindre 5,2% au regard de nos trois pays voisins ».

De nombreuses mesures pour améliorer la compétitivité

Un tel déficit de compétitivité représente un risque pour l’emploi et pour le financement de notre sécurité sociale. Le gouvernement de Charles Michel a pris de nombreuses mesures pour améliorer notre compétitivité. Mais il subsiste un handicap salarial historique antérieur à 1996 de l’ordre de 11,3%. Le même salarié d’une PME ou d’une grande entreprise coûte ainsi 6134€ de plus que le même salarié dans un de nos trois pays voisins.

La réforme est donc nécessaire pour encourager nos entreprises à embaucher. Olivier Chastel s’étonne d’autant plus de la réaction de la FGTB que les partenaires sociaux ont appliqué la nouvelle loi de 96 dans la conclusion de leur accord interprofessionnel, soutenu par tous pour la première fois depuis 10 ans. ” Ce gouvernement a prévu 0,8% d’augmentations salariales en 2016. Suite à l’accord conclu par les partenaires sociaux, les salaires pourront augmenter de 1,1% en 2017-2018 », explique Olivier Chastel.  ” De plus, le Conseil central de l’Economie estime que les salaires vont augmenter de 4% sur les deux prochaines années grâce au mécanisme préservé de l’indexation automatique des salaires. En trois ans (2016-2018), les salaires auront augmenté de plus de 5%. Sans compter les effets du tax shift qui prévoient un net plus favorable. 80€ nets/mois en 2016 et 140€ en 2019 pour les plus bas salaires. 60€ et 100€ pour les salaires moyens. Soit l’effet, en net de 4 indexations ou 8% d’augmentation du brut. Ce gouvernement, c’est l’équivalent de 13% d’augmentation des salaires en 4 ans ! »

Les mesures portent leurs fruits

Enfin, Olivier Chastel constate: toutes les mesures prises par le gouvernement pour créer des emplois portent leurs fruits. ” Selon des organismes indépendants comme la Banque Nationale de Belgique ou l’Institut des Comptes Nationaux, 105 000 emplois nouveaux ont été créés dans notre pays sous ce gouvernement. C’est bien plus que ce que prévoyait le bureau du Plan à situation politique inchangée. Le secteur privé a créé 72 000 emplois, soit plus de deux tiers de la totalité », rappelle Olivier Chastel.